L’articulation acromio-claviculaire est une articulation de l’épaule à la base de plusieurs mouvements. Lorsqu’elle est sollicitée de manière accrue, elle peut donner naissance à une arthrose responsable de vive douleur et d’inflammation. Ce sont généralement les personnes âgées de plus de 50 ans qui sont touchées, mais aussi les jeunes qui l’usent très tôt à travers la pratique de l’haltérophilie. Découvrez dans cet article l’anatomie de cette articulation et les moyens de traiter les douleurs causées par l’arthrose de l’épaule.
Sommaire
Quelle est l’anatomie de l’articulation acromio-claviculaire ?
Aussi nommée AC, l’articulation acromio-claviculaire se localise en haut de l’épaule et sert de liaison entre l’acromion et le bout de la clavicule. Elle doit notamment sa stabilité aux puissants ligaments. Un ménisque dans la partie de cette articulation permet l’absorption des impacts. Lorsqu’une personne subit des traumatismes répétitifs, cela participe à la détérioration progressive du ménisque, entraînant une destruction du cartilage sous-jacent jusqu’à atteindre les os. On est alors face à un cas d’arthrose.
Celle-ci provoque une inflammation et une douleur au niveau des extrémités osseuses, de même qu’une érosion de l’articulation acromio-claviculaire. Lorsqu’une radiographie est réalisée, il est possible de voir des kystes, des ostéophytes et des micro-géodes. Le traitement de l’arthrose acromio-claviculaire peut se faire à travers la prise de suppléments nutritionnels tels que Artimium 360. Vous pouvez consulter l’avis médical Artimium 360 que propose notre site afin de vous rendre compte de ses bienfaits pour les articulations.
Quels sont les symptômes de l’arthrose acromio-claviculaire ?
L’arthrose acromio-claviculaire entraîne une érosion et une inflammation qui s’irradient et atteignent la nuque et le trapèze. La douleur ressentie est susceptible de pousser le patient en erreur, ce dernier croyant qu’il fait face à problème cervical. Il peut avoir des douleurs les nuits, plus vives et plus intenses en raison de la posture latérale prolongée ou encore de son positionnement sur le côté. Aussi, le patient peut ressentir des douleurs lorsqu’il réalise un mouvement d’adduction, comme mettre la main au niveau de l’épaule opposée.
La douleur se présente donc comme le premier symptôme en cas d’arthrose acromio-claviculaire. Quelquefois, ce type d’arthrose entraîne des masses osseuses susceptibles de comprimer la coiffe des rotateurs, provoquant l’impression d’un accrochage au sein de l’articulation acromio-claviculaire. Cette sensation est suivie de douleurs, mais aussi des enraidissements qui font que les gestes quotidiens deviennent pénibles. C’est particulièrement le cas quand le bras est mobilisé lorsqu’on se coiffe ou se lave par exemple.
Un gonflement peut se remarquer à proximité de l’articulation acromio-claviculaire, provenant d’excroissances osseuses ou d’ostéophytes. Il peut entrainer la présence de liquide au sein l’articulation. Pour finir, l’un des symptômes de l’arthrose acromio-claviculaire de l’épaule est la perte de mobilité. Face à tous ces symptômes, il est donc important de se faire diagnostiquer afin de recevoir les traitements adéquats.
Quels sont les traitements contre l’arthrose acromio-claviculaire ?
Pour traiter l’arthrose acromio-claviculaire, quelques premières mesures sont à prendre. Il s’agit notamment de :
- Reposer l’articulation ;
- Identifier et éviter les éléments favorisant le mal ;
- Applique le glaçage de l’épaule ;
- Prendre des anti-inflammatoires ;
- Recourir à la kiné et la physiothérapie ;
- Etc.
En cas de non-satisfaction, les professionnels de santé peuvent réaliser des infiltrations acromio-claviculaires en recourant à un mélange d’anesthésie locale. Ce dernier permet de tester le soulagement en temps réel. Lorsque des symptômes de tendinite du supra-épineux et d’inflammation sous acromial se manifestent, vous devez vous rapprocher d’un spécialiste. Pour finir, quand le traitement médical n’aboutit pas, une intervention est alors à considérer. Elle peut se faire sous arthroscopie comme s’il s’agit d’une résection de l’articulation acromio-claviculaire. En général, elle s’effectue grâce à une fraise motorisée, mais aussi à des ostéophytes inférieurs.