Que faut-il savoir sur l’endométriose après l’âge de 40 ans

Endométriose après 40 ans : causes, symptômes et traitements

L’endométriose est une maladie qui touche de nombreuses femmes après 40 ans. Elle affecte essentiellement le muscle de l’utérus. Dans la plupart des cas, ce mal agit sur le cycle menstruel et provoque des douleurs et des saignements excessifs. Toutefois, il existe plusieurs solutions thérapeutiques pour traiter l’endométriose interne à l’utérus. Ainsi, cet article vous présentera les manifestations de cette maladie ainsi que les différents traitements pour le soigner.

Qu’est-ce que l’endométriose ?

Encore appelée adénomyose utérine, l’endométriose interne est une maladie qui attaque particulièrement des femmes ayant un âge compris entre 40 et 50 ans. L’endométriose après 40 ans se manifeste par l’apparition anormale de tissu endométrial dans le myomètre. Ce dernier constitue la paroi du muscle de l’utérus. Ce tissu se présente sous forme de kystes endométriosiques qui évoluent le plus souvent de façon isolée ou par foyers. Cependant, ils inondent rarement l’ensemble du muscle utérin.

Au cas où cela arrive, avec le grand nombre qu’ils constituent, ces kystes agissent sur la paroi du muscle utérin et engendrent son épaississement et sa déformation, faisant prendre un aspect globuleux à l’utérus. Par ailleurs, il existe deux formes d’endométriose interne à l’utérus que sont :

  • L’adénomyose utérine superficielle caractérisée par l’infiltration de l’endomètre dans la paroi utérine à environ 12mm d’épaisseur. Elle entraîne des saignements sérieux pendant et en dehors de la période des menstrues ;
  • L’adénomyose utérine profonde qui provoque aussi des saignements, mais surtout de fortes douleurs.

Les causes de l’endométriose après 40 ans

Jusqu’à présent, les causes réelles de l’endométriose après 40 ans restent un grand mystère selon les explications de nombreux spécialistes de la santé. En effet, pour certains, l’adénomyose utérine est due à un déséquilibre hormonal. Pour d’autres encore, la maladie est liée à des facteurs génétiques. Aussi, certains médecins estiment que cette anomalie gynécologique est observée fréquemment chez des femmes ayant subi une intervention chirurgicale au niveau de l’utérus. Il s’agit, en effet, de toute chirurgie qui pénètre dans le myomètre, telle que la césarienne ou l’hystéroscopie.

Par ailleurs, l’endométriose interne peut être causée par la migration des cellules de la muqueuse utérine. Elle peut être également due à l’évolution anormale du tissu embryonnaire. De plus, il y a d’autres facteurs de risque qui peuvent être considérés. Il s’agit d’une malformation de l’appareil génital, d’une apparition tardive de la première grossesse ou des anomalies du cycle menstruel.

Symptômes d’endométriose après 40 ans

Généralement, la plupart des femmes atteintes ne présentent aucun signe clinique de leur adénomyose utérine. En effet, l’endométriose après 40 ans est découverte fortuitement à l’occasion d’un examen gynécologique ; examen souvent recommandé pour déceler une stérilité chez la femme en âge de concevoir.

Ainsi, lorsque la maladie est présente, elle peut se manifester à travers des saignements excessifs entre les menstruations. Aussi, l’endométriose intérieure entraîne de fortes douleurs au niveau du bas-ventre notamment lors des règles.

Les traitements éventuels contre l’endométriose après 40 ans

Plusieurs solutions existent pour le traitement de l’adénomyose utérine. Pour une femme affectée par cette anomalie gynécologique, en guise de traitement, elle peut bénéficier de traitements hormonaux. Cela permet de mettre au repos le tissu endométrial essentiellement actif. Aussi, sur prescription d’un médecin, elle peut utiliser des anti-inflammatoires non stéroïdiens afin de soulager les douleurs pendant la période des menstrues.

En outre, un autre traitement efficace consiste à faire l’implantation d’un dispositif intra-utérin. Toutefois, au cas où la femme ne souhaite plus avoir d’enfants, d’autres traitements sont préconisés. En effet, si elle développe une adénomyose utérine superficielle, le soin idéal est l’ablation de l’endomètre sur une épaisseur de 12 mm. Dans le cas d’une adénomyose utérine profonde, le traitement consisterait à un retrait intégral de l’utérus.

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